Sergei Kostitsyn a beau avoir regagné les rangs des Bulldogs de Hamilton et vu sa suspension levée, il a encore fait parler de lui pour les mauvaises raisons, vendredi.
Cette fois, c'est parce que le jeune bélarusse se serait battu avec Scott Gomez lors d'une fête organisée par ce dernier pour les joueurs du Tricolore, le 26 septembre dernier, selon une nouvelle publiée sur Internet sur le portail MSN. C'est cet incident qui serait, selon l'article, la véritable raison du renvoi de Kostitsyn à Hamilton.
Niée jeudi par d'autres joueurs, Gomez a fait de même, vendredi, après l'entraînement des siens à Brossard, lorsqu'appelé à commenter l'incident pour la première fois.
"J'ai entendu ça (jeudi). J'ai aussi entendu que (Andrei Markov) ne s'est pas vraiment blessé pendant le match à Toronto, que c'est moi qui l'a poignardé dans le pied.
"C'est de la bouillie pour les chats. Il n'y a absolument rien de vrai là-dedans", a dit Gomez du prétendu incident avec le cadet des frères Kostitsyn, qui se trouvait vendredi à San Antonio, où le club-école du Canadien devait affronter en soirée le Rampage dans un match de la Ligue américaine.
"Celle avec Markov est vraie, par contre. Il était chez moi et je l'ai poignardé", a par ailleurs lancé Gomez à la blague.
"C'est dommage que des choses du genre soient lancées comme ça. Mais quand j'ai entendu ça, j'ai trouvé ça plutôt drôle, a ajouté Gomez, qui affrontera son ancienne équipe, les Rangers de New York, samedi soir, au Centre Bell. Ça fait une bonne histoire, beaucoup de monde m'a appelé, et j'imagine que ça fait partie de la vie d'un hockeyeur à Montréal."
Gomez a réitéré qu'il n'y avait aucun fondement de vérité à l'histoire. Il n'y a pas eu de bataille entre lui et Kostitsyn, pas même... avec des oreillers.
"Je ne fais pas de batailles d'oreillers avec mes amis, je ne sais pas si c'est ce que vous faites derrière des portes closes, a-t-il lancé aux journalistes en riant. Est-ce une pratique typiquement montréalaise ça aussi?
"Je ne suis pas très bon pour me battre, les gars, a-t-il souligné, toujours le sourire en coin. C'est vrai qu'on dirait que je me bats souvent avec des Européens, mais pas ceux de ma propre équipe."
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